Vous avez dit autonomie alimentaire en ville ?
Si l’autosuffisance alimentaire totale demeure très difficile à mettre en place, produire une partie de sa consommation, notamment en fruits et légumes, est tout à fait accessible – même pour les urbains. Une source de joie pour les familles, qui mangent non seulement mieux, mais tissent également du lien social.
Cultiver son jardin
Pour être heureux, faut-il toujours cultiver son jardin comme le préconisait Voltaire il y a trois siècles ? Si l’on en croit les chiffres récents, les Français restent convaincus des bienfaits du jardinage. Selon une étude menée par l’Ifop en 2019, 63% des Français disposent d’un jardin, qu’il soit privé (pour 58%) ou partagé (pour 5%). Parmi eux, un français sur trois déclare produire une partie de son alimentation. Bien sûr, l’autosuffisance alimentaire reste pour l’instant très compliquée à atteindre : on estime aujourd’hui qu’un Français doit disposer de 100 mètres carrés de terrain pour produire tous les fruits et légumes qu’il consomme en un an. Mais produire une partie de son alimentation reste à la portée de nombreux Versaillais !
Le quartier de Gally, quartier précurseur
La crise sanitaire et ses confinements ont poussé nombre de Français à se saisir de pioches et de bêches, trouvant une réponse par la nature aux incertitudes de notre époque. De plus en plus d’urbains, qu’ils vivent en pavillon ou en appartement résidentiel, sont séduits par le concept des jardins partagés, qui se multiplient un peu partout en France. Le futur quartier Gally, au pied du parc du château de Versailles, pousse le phénomène encore plus loin, avec son concept de cité-fertile. Autour d’un écocentre central, une ferme, des jardins et vergers accessibles aux résidents, mais également des arbres fruitiers dans les allées communes du site.
Tous apprentis-fermiers ?
L’occasion pour les futurs résidents du quartier de Gally de tisser du lien social avec leurs voisins et de faire découvrir la nature à leurs enfants. Une source de plaisir et de mieux vivre : on contrôle la qualité de son alimentation, on réalise quelques économies et on accède à plus de goût !
Sachez que de nombreux fruits et légumes présents dans notre alimentation peuvent être plantés dès la première année en région parisienne et pousser correctement sans être un agriculteur chevronné : oignons, rhubarbe, topinambour, potimarron, haricot, petit pois, artichaut, courge, choux, céleri… Vous pouvez compléter votre production en plantant des herbes aromatiques vivaces, qui poussent également très facilement : sarriette, romarin, thym, menthe, sauge, verveine… N’attendez plus !