JARDINS, SALLES DE SPORT, ESPACES DE COWORKING ET MÊME BUANDERIE: LES ESPACES PARTAGÉS SE MULTIPLIENT EN FRANCE, PERMETTANT AUX PROPRIÉTAIRES DE LOGEMENT D’AVOIR ACCÈS À DES SERVICES ET DES ACTIVITÉS TRADITIONNELLEMENT RÉSERVÉS AUX PROPRIÉTAIRES DE PAVILLONS. SOYEZ PRÉCURSEUR.E ET DÉCOUVREZ TOUT SUR CE NOUVEAU MODE DE LOGEMENT !
C’est une tendance que l’on voyait poindre depuis plusieurs années mais qui restait réservée à une poignée de projets immobiliers futuristes. Or la crise sanitaire et ses différents confinements ont changé la donne. La généralisation du télétravail, le besoin de “retour à la terre” et la soif de lien social expliquent le phénomène des espaces partagés plébiscité par des en manque d’authenticité. Bien plus qu’une lubie d’aménageur ou d’architecte, ces nouveaux « modes d’habiter » répondent aux besoins urbains du XXIe siècle.
Les jardins et potagers partagés permettent, par exemple, aux habitants de produire une partie de leur propre nourriture : quoi de plus gratifiant que de cuisiner des légumes que l’on a soi-même produits, ou de croquer dans une pomme de son jardin ? Les potagers ou vergers partagés permettent aussi de faire connaissance avec ses voisins dans des conditions plus conviviales qu’une réunion de copropriété !
De plus en plus de programmes immobiliers proposent aujourd’hui des jardins partagés. Le futur quartier de Gally, au pied du parc du château de Versailles, prend des années d’avance et pousse le concept encore plus loin, avec une “cité fertile” commune à tous les résidents. Des potagers communs, bien sûr, mais également une micro-ferme, et des vergers partagés. Les arbres fruitiers s’invitent jusque dans les allées communes de la résidence, pour ceux qui auraient oublié de petit-déjeuner avant de partir au travail…
Il n’y a pas que les jardins que l’on partage…
Ce concept d’espace partagé peut se décliner dans de nombreux autres domaines. Des locaux de bricolage permettent ainsi aux copropriétaires de ne pas avoir à stocker des outils dont ils n’ont pas l’usage quotidiennement, et de s’entraider entre voisins. Même logique avec les buanderies communes, situées aux sous-sols des immeubles, ou les salles de sport : les familles font ici l’économie d’équipements coûteux et imposants dans leur appartement. On voit même certaines résidences prévoir des chambres d’amis communes, que les résidents réservent à l’avance en fonction des arrivées de leurs convives ! Le principe des espaces partagés se décline donc partout où le collectif peut se substituer à l’individuel.
Règles et astuces pour mieux vivre ensemble
Une utopie concrète ne va pas sans un certain nombre de règles afin d’en assurer le bon fonctionnement. Tous les résidents de l’immeuble doivent pouvoir avoir accès à ces lieux collectifs. L’utilisation de plannings partagés peut être une très bonne solution afin de ne pas voir quelques foyers “truster” les espaces partagés au détriment d’autres familles. La gestion de ces équipements doit par ailleurs être minutieusement encadrée, que ce soit en termes d’entretien et de ménage. Sur le modèle du règlement intérieur de copropriété, l’usage de ces espaces communs doit être encadré afin de ne pas générer de frustration entre co-résidents.
